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Il y a tant à aimer, et à apprendre, au sujet du nautisme. C’est pourquoi nous avons créé cette médiathèque d'articles, de vidéos et de billets de blogue pour vous aider dans le cadre de vos aventures.

Que fait le gouvernail?

Les voiliers sont dirigés par le gouvernail, un appendice vertical en forme de lame fixé sur la traverse (la partie plane de la poupe) ou sous le bateau. Dans les deux cas, le gouvernail fonctionne en faisant dévier l’eau qui circule : lorsque le barreur (la personne qui conduit) fait tourner le gouvernail, l’eau frappe le gouvernail avec une force accrue d’un côté, et avec une force amoindrie de l’autre. Le gouvernail se déplace dans le sens où la pression est plus légère. La poupe suit le gouvernail, et le bateau tourne.

Pendant un virage, le bateau pivote sur un point près du centre du bateau – à peu près au niveau du mat dans un bateau de type sloop. La poupe se dirige dans un sens, l’étrave dans l’autre, et le bateau change de direction. Lorsque l’espace est restreint, il est important que le barreur d’en être conscient et de tenir compte de la poupe qui pivote pour éviter de frapper d’autres bateaux, les quais, les balises, etc. La plupart des débutants commettent cette erreur, mais le font rarement plus d’une fois. La plupart des plus petits voiliers (autour de moins de 30 pieds) utilisent une « barre » pour faire tourner le gouvernail. Il s’agit essentiellement d’un bâton en bois, ou, parfois, en aluminium, fixé sur le gouvernail. La barre donne l’élan nécessaire pour faire tourner le gouvernail contre la pression de l’eau. Cette pression peut être considérable. Ainsi, même sur un petit bateau, la barre mesure de trois à quatre pieds de longueur. Pour donner l’élan nécessaire, les plus gros bateaux sont souvent dotés d’un « volant », fixé au gouvernail par des câbles, et d’un levier en acier. Bien que la conduite avec un volant soit plus facile, une barre est préférable pour les débutants qui apprennent la voile, car elle réagit instantanément : si les voiles sont mal redressées, un barreur d’expérience le ressent dans la barre. C’est pour cette raison que de nombreux coureurs experts préfèrent une barre, même sur les plus grands voiliers.